Mélissa Chengriha, l'héritière dorée du régime algérien
Fille du chef d’état-major algérien, Mélissa Chengriha mène une vie de luxe entre Londres et New York, alors que l’Algérie traverse une crise sans précédent. Un scandale qui illustre l’impunité des élites militaires.
📍 LeDecode.com – Alors que l’Algérie traverse une crise économique et sociale profonde, une nouvelle affaire met en lumière l’opulence indécente de la famille Chengriha. Mélissa Chengriha, fille du chef d’état-major de l’armée algérienne, a récemment acquis une luxueuse résidence dans le très prisé quartier d’Eaton Square à Londres, rejoignant ainsi l’élite algérienne qui préfère investir à l’étranger plutôt que de contribuer au développement de son propre pays.
Si son père, le général Saïd Chengriha, perçoit officiellement un salaire de militaire avec quelques avantages liés à sa fonction, la fortune dont dispose sa fille dépasse largement ce que son statut pourrait justifier.
Un train de vie hors de toute logique
L’achat de cette résidence londonienne n’est pas un cas isolé. Mélissa Chengriha n’a jamais caché son goût pour l’extravagance. Avant de poser ses valises à Londres, elle a passé un an au Trump International Hotel à New York, accumulant une facture de 1,3 million de dollars, dont 900 dollars la nuitée, sans compter les dépenses annexes en gastronomie, loisirs et déplacements.
Ce train de vie, digne des grandes fortunes, interroge. D’où proviennent ces fonds colossaux ?
Officiellement, Mélissa occupe un poste stratégique au sein de Sonatrach, la principale compagnie pétrolière d’Algérie, avec un salaire confortable de 14 000 euros par mois. Mais selon plusieurs sources, il ne s’agirait que d’un poste fictif, permettant de détourner discrètement l’argent du pétrole algérien vers des comptes privés.
Une famille qui prospère loin du peuple algérien
Mélissa Chengriha n’est pas la seule de la fratrie à mener une vie privilégiée hors des frontières algériennes. Ses frères et sœurs vivent également dans des capitales occidentales, bénéficiant de postes stratégiques qui leur assurent un confort maximal :
- Un frère basé à Paris, rattaché à l’ambassade algérienne.
- Une sœur en poste à Londres, supervisant un secteur clé de Sonatrach.
- Une autre sœur à New York, diplomate bénéficiant de l’ensemble des privilèges liés à sa fonction.
Pendant ce temps, les Algériens ordinaires subissent un quotidien marqué par la pénurie, le chômage et la répression.
Un système verrouillé au profit d’une élite intouchable
L’ascension de la famille Chengriha est un reflet parfait du système qui régit l’Algérie depuis des décennies. Les généraux et leur entourage se sont approprié les richesses du pays, plaçant leurs enfants dans les grandes métropoles du monde, pendant que la jeunesse algérienne tente d’échapper à la précarité.
Dans un pays où les manifestations sont réprimées et où la liberté d’expression est muselée, dénoncer ces dérives expose à la prison ou à l’exil. Les Algériens le savent, mais le ressentiment grandit. Jusqu’à quand cette impunité pourra-t-elle durer ?
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